Auteur/autrice : Eric NAHON

  • Remise des trophées au Cercle militaire : une saison d’escrime fêtée avec panache

    Remise des trophées au Cercle militaire : une saison d’escrime fêtée avec panache


    Comme chaque fin juin, la salle d’armes du Cercle militaire a vibré au rythme des remises de trophées de fin d’année. Médailles, goodies, humour et émotions ont ponctué une soirée qui récompense l’engagement, la régularité et l’esprit sportif de tous les escrimeurs.


    C’est devenu un rituel cher aux cœurs des tireurs et tireuses du Cercle militaire : la cérémonie de remise des trophées de fin d’année, orchestrée par le président Général Bernard Aussedat et le maître d’armes Bernard Delmas, réunit chaque année toute la communauté escrimeuse dans une ambiance festive et détendue.

    Sous le regard complice des maîtres et des anciens, les récompenses viennent saluer une saison de travail, de régularité… et de bonne humeur. Car ici, on ne sacre pas seulement les plus performants, mais aussi les plus fidèles, les plus assidus… bref, ceux qui font vivre la salle au quotidien.


    « Les poules du mois » : vitesse, tactique… et ponctualité !

    Au cœur du palmarès : les fameuses “poules du mois”, qui font la singularité du Cercle militaire. Chaque mois, tous les tireurs volontaires s’affrontent, par arme, dans un format rapide et énergique.

    • Fleuret : matches en 5 touches
    • Épée : matches en 2 touches (oui, ça va vite !)
    • Sabre : matches en 5 touches avec de ll’électricité dans l’air… et sur les pistes

    Un système redoutable d’efficacité, où chaque participation compte. Un mois d’absence, et c’est zéro point ! Ce format récompense la présence autant que la performance — une belle manière d’encourager la régularité et l’engagement.


    Des trophées, des médailles… et des surprises

    Les lauréats des poules du mois se sont vu remettre des médailles bien méritées, mais aussi les désormais célèbres goodies du club :

    • Serviettes de sport brodées
    • Chaussettes d’escrime
    • Cravates aux couleurs du Cercle militaire
    • Et pour les dames, de très élégants carrés de soie

    Le tout, dans une ambiance bon enfant où les applaudissements fusent, et où les plaisanteries rivalisent avec les saluts au fer.


    Une salle d’armes… mais aussi un cercle amical

    La soirée s’est terminée, comme il se doit, autour d’un verre, de quelques toasts, et de beaucoup de rires. Ces moments d’échange rappellent que la salle du Cercle militaire n’est pas qu’un lieu d’entraînement : c’est un véritable lieu de vie, où les générations se croisent, où les valeurs d’entraide, de respect et de camaraderie sont aussi importantes que les victoires.

    Félicitations à tous les tireurs, et rendez-vous à la rentrée pour une nouvelle saison… En attendant, la salle d’armes reste ouverte tout l’été pour s’entraîner.

  • Bernard Delmas : le Cercle militaire rend hommage à son maître d’armes après 30 ans de dévouement

    Bernard Delmas : le Cercle militaire rend hommage à son maître d’armes après 30 ans de dévouement

    Dans une salle d’armes baignée de chaleur humaine et de respect, le Cercle militaire a salué Bernard Delmas, le jeudi 19 juin 2025. Après 30 ans au service des escrimeurs et escrimeuses, le maître d’armes tire sa révérence. Retour sur une soirée inoubliable marquée par l’émotion, les hommages officiels et la reconnaissance d’une communauté soudée.

    Arrivé il y a trente ans au Cercle militaire, Bernard Delmas était alors un jeune maître, tout juste diplômé. Il n’a depuis cessé de se dévouer corps et âme à la salle d’armes. À travers des leçons individuelles dispensées sans compter ses heures, au fleuret, à l’épée comme au sabre, il a accompagné des générations d’escrimeurs, débutants comme confirmés.

    Des hommages officiels et une émotion partagée

    La cérémonie d’hier soir a pris une dimension solennelle lorsque Madame Jeanne D’Hautserre, maire du 8e arrondissement, a salué le parcours exemplaire du maître Delmas et lui a remis la médaille du 8e arrondissement, sous les applaudissements nourris de l’assemblée.

    Gilbert Ginsburger, président d’honneur de la salle, a évoqué avec émotion trois décennies d’amitié et de collaboration, tandis que le président du club,le général Bernard Aussedat a rappelé que c’est grâce à Bernard Delmas qu’il avait retrouvé le goût des pistes, jusqu’à inscrire son nom au palmarès des championnats mondiaux vétérans.

    Des lames qui chantent le respect

    Quand est venu le tour du maître Bernard Delmas, il est resté fidèle à lui-même : simple, modeste, mais visiblement touché par cet hommage collectif. Il a rappelé son engagement, celui d’un militaire au service de la salle d’armes.

    Le moment le plus fort fut sans doute lorsque la centaine de membres présents – actuels et anciens, parfois venus de loin pour l’occasion – se sont rassemblés autour de lui pour un salut collectif. Un tintement d’armes a résonné, vibrant hommage au maître respecté et à l’homme éminemment apprécié.

    Un dernier toast pour un maître respecté de tous

    La soirée s’est poursuivie autour d’un buffet et de coupes de champagne. Si aucune lame ne s’est croisée lors de cette soirée, l’esprit de l’escrime – respect, honneur, camaraderie – était plus présent que jamais. Les rires et les marques d’affection ont témoigné de l’attachement profond des membres à celui qui, trente ans durant, a fait vivre et briller la salle du Cercle militaire.

    Honneur aux armes, respect au maître : merci, Maître Delmas.

  • La tradition de la galette rassemble les mousquetaires du Cercle militaire

    La tradition de la galette rassemble les mousquetaires du Cercle militaire

    Chaque mois de janvier, la Salle d’Escrime du Cercle Militaire de l’Armée (CNA) range les fleurets et sabres quelques instants pour une parenthèse gourmande et festive. La galette des rois y est bien plus qu’un dessert : c’est un moment de camaraderie, de rires… et parfois de compétition pour la couronne !


    Il y a des traditions qui évoluent et d’autres qui semblent parfois immuables. Au Cercle militaire, la dégustation de la galette se range clairement dans la deuxième catégorie. Dans le temple feutré de la salle d’armes du CNA, l’acier cesse de chanter le temps d’un soir. Le traditionnel rendez-vous de la galette des rois réunit chaque année, en janvier, tireurs passionnés, maîtres d’armes et amis du club autour de ce rituel immuable : partager une part de frangipane et lever une coupe de champagne ou de jus de pomme, tous réunis dans une ambiance à la fois détendue et espiègle.

    C’est au cœur même de la salle, entre les pistes d’escrime, que se déroule ce moment convivial, dans un décor insolite mêlant vestes blanches et flûtes dorées. Les conversations fusent, les éclats de rire aussi — surtout quand on découvre que certains n’attendent même pas la fève pour coiffer une couronne dorée ! Une manière malicieuse, sans doute, de rappeler qu’ici, on aime gagner… même en gourmandise.

    Mais pas question de rester trop longtemps au buffet : chez les escrimeurs du CNA, l’appel de la piste est toujours le plus fort. Une fois la galette dégustée, certains remettent le masque et reprennent le fleuret, dans une ambiance plus légère et l’estomac parfois plus lourd. Mais rien de tel que quelques assauts pour digérer l’amande…

    La galette du CNA, c’est l’art de mêler tradition et passion, sabre et champagne, élégance et humour. C’est aussi notre manière de bien commencer l’année.

  • Le Challenge Valès : l’esprit d’escrime au cœur du Cercle Militaire

    Le Challenge Valès : l’esprit d’escrime au cœur du Cercle Militaire


    Chaque année, le tournoi Valès rassemble les tireurs du Cercle Militaire des Armées dans une ambiance aussi conviviale qu’exigeante. Une belle tradition sportive et amicale au cœur du 8ᵉ arrondissement de Paris.


    Le Valès, c’est le rendez-vous incontournable des escrimeurs du Cercle Militaire – Cercle National des Armées. Ce tournoi interne emblématique se décline dans les trois armes : fleuret, épée et sabre, pour les hommes comme pour les femmes. L’objectif ? Confronter les tireurs du club dans un esprit de compétition amical, mais avec le sérieux et la passion que réclame l’art de l’escrime.

    Au fleuret et au sabre, la compétition s’organise sur une soirée bien rythmée : un premier tour de poules permet d’établir le tableau d’élimination directe. Puis les choses sérieuses commencent : 24 tireurs s’élancent, suivis des phases à 16, puis à 8, à 4… jusqu’à la grande finale.

    Le club d’escrime du Cercle militaire compte plus d’épeistes, ce qui rend le Valès « épée » un peu particulier. Les poules de classement s’étalent sur tout un mois. Chacun peut donc se qualifier à son rythme. La tableau final de 24 tireurs fera toujours quelques déçus (de ne pas y être) et la compétition s’achève avec la finale.

    L’atmosphère monte d’un cran pour les derniers assauts : les demi-finales, la petite finale et la finale sont arbitrées par les maîtres d’armes, sous les yeux attentifs des tireurs et des habitués du Cercle. Le sérieux du sport y côtoie la bonne humeur d’un club où l’on se connaît bien.

    À la fin, les quatre finalistes posent pour une photo souvenir, et la soirée peut se conclure – selon les envies – par une bonne douche… ou un débriefing plus ou moins sportif autour d’un verre, au bar du club à l’étage !

    Et bien sûr, il y a des récompenses à la clé : les grands gagnants repartent avec des goodies premium du club (surprise garantie !), remis lors du pot de fin d’année en juin, qui réunit toute la famille escrimeuse du Cercle Militaire dans une ambiance chaleureuse et festive.



  • Un centenaire inoubliable pour notre président Gilbert Ginsburger

    Un centenaire inoubliable pour notre président Gilbert Ginsburger

    À l’occasion de ses 100 ans, Gilbert Ginsburger, figure emblématique de l’escrime au Cercle militaire de Paris, a été célébré comme il se doit. Président de la salle d’armes pendant plus de 30 ans, il devient président d’honneur en 2025. Retour sur un moment fort en émotion et en convivialité, organisé par le général Bernard Aussedat et les maîtres d’armes.

    Décembre 2024 restera une date gravée dans les mémoires de la salle d’armes du Cercle militaire. Ce mois-là, les escrimeurs et escrimeuses se sont réunis pour célébrer un événement exceptionnel : les 100 ans de leur président bien-aimé, Gilbert Ginsburger, désormais nommé président d’honneur après plus de trente ans à la tête de notre salle.

    Une figure inspirante pour les escrimeurs du Cercle militaire

    Magistrat de haut vol, escrimeur passionné, homme d’une rare élégance morale et d’un humour à toute épreuve, Gilbert Ginsburger est une figure incontournable de notre Cercle. Depuis 1991, il a incarné l’esprit de notre salle : exigence, passion, respect et camaraderie. Toujours à l’écoute, toujours juste, il a su faire vivre une institution où chacun se sent accueilli, reconnu et encouragé.

    En devenant président d’honneur, il ne quitte pas la salle – loin de là. Il continue de venir régulièrement, partageant conseils avisés et anecdotes avec cette bienveillance qu’on lui connaît.

    Une fête à son image : conviviale et chaleureuse

    À l’initiative du président actuel, le Général Bernard Aussedat, et des maîtres d’armes, la salle s’est parée de ses plus beaux atours pour une soirée à la hauteur de l’homme célébré. Entre éclats de rires, souvenirs partagés, et instants d’émotion, les discours ont salué l’engagement sans faille du « Président », sa rigueur teintée d’humanité, et son amour du sport et des gens.

    Les tireurs de tous âges, anciens et nouveaux, les membres du Cercle et les invités ont levé leur verre à la santé d’un centenaire qui, fidèle à lui-même, a remercié chacun avec humilité et humour.

    Une salle d’armes vivante, un esprit intact

    Cette célébration a montré, une fois de plus, que notre salle est bien plus qu’un lieu d’entraînement : c’est une communauté d’escrimeurs et d’escrimeuses, unie par une passion commune et une profonde estime pour ceux qui font vivre cet esprit. Et nul ne l’a mieux incarné jusqu’à présent que Gilbert Ginsburger.

    Merci, Monsieur le Président, et bravo pour ce centenaire lumineux !