Catégorie : ACTU

  • Le Cercle Militaire sur le podium à Alençon!

    Le Cercle Militaire sur le podium à Alençon!

    En mai dernier, le cercle d’escrime ‘Les Ducs d’Alençon’ organisait son annuel Challenge Marguerite d’Alençon — une compétition régionale réunissant des épéistes et fleurettistes des catégories M7 à Vétérans.

    Dans la catégorie sénior, notre épéiste Noé est monté sur la deuxième marche du podium.

    Noé finit 3ème à l’issue des poules en comptabilisant une seule défaite. Il est exempté de T32, puis s’impose en T16, T8, et en demi-finale, avant de s’incliner en finale contre le gagnant de la compétition, contre qui il avait également perdu en poule!

  • Portrait de Marina, fleurettiste

    Portrait de Marina, fleurettiste

    Peux-tu décrire ton style d’escrime ?

    Je qualifierais mon style d’escrime comme un état d’esprit assez compétitif, qui s’exprime dans le jeu et dans le partage avec les autres membres de la salle.  

    Quels sont actuellement tes objectifs sportifs ?

    J’aime l’idée de mesurer ma progression au fur et à mesure des semaines. Je tente d’aller toujours plus loin dans les compétitions nationales ou régionales, même si c’est difficile parfois de constater cette progression…


    Qu’est-ce que la salle d’armes t’a appris sur toi-même ?

    Je pense principalement qu’elle m’a permis de développer une grande capacité d’adaptation et de gérer ma frustration face à des situations à enjeu. J’ai pu développer une meilleure maîtrise de mes émotions.

    Qu’est-ce que la salle d’armes t’a apporté dans les différents domaines de ta vie ?

    Que la rivalité sur la piste n’est pas incompatible avec une amitié réelle. J’ai également observé que dans le milieu professionnel, cela m’a permis d’acquérir davantage de patience, de persévérance et un certain goût de la performance.


    Peux-tu partager un moment dont tu te souviens, où tu t’es dépassée ou bien où tu as été heureuse d’être ici ?

    Ce sentiment de dépassement de soi arrive très régulièrement en venant à la salle. En fait, c’est très simple : je suis heureuse chaque fois que je viens y passer un moment ! 

    Si tu devais convaincre quelqu’un de rejoindre la salle d’armes du cercle militaire, que lui dirais-tu ?

    Je dirais que l’on peut y trouver vraiment ce qu’on vient y chercher. Il suffit de bien cerner qui l’on est et quels sont ses objectifs personnels : tout ce que propose la salle d’armes peut alors aisément s’adapter à chacun !

  • Bienvenue aux tireurs internationaux

    Bienvenue aux tireurs internationaux

    À l’image d’un Paris cosmopolite, la Salle d’Armes du Cercle Militaire, nichée au cœur de la capitale, ouvre ses portes à des tireurs venus des quatre coins du monde : Italiens, Brésiliens, Portugais, Américains, etc.

    Elle accueille également des athlètes internationaux de passage à Paris, en quête d’un lieu d’entraînement entre deux étapes de Coupe du Monde.

    C’est ainsi que nous avons eu le plaisir de recevoir Natalia Toby, épéiste américaine actuellement classée 136e au niveau mondial, lors de son passage entre les compétitions internationales 2025 de Budapest et de Marrakech.

    Reflecting the cosmopolitan spirit of Paris, the Salle d’Armes of the Cercle Militaire, nestled in the heart of the capital, welcomes fencers from all over the world: Italians, Brazilians, Portuguese, Americans…

    The club also hosts international athletes passing through Paris, looking for a place to train between World Cup stages.

    This is how we had the pleasure of welcoming Natalia Toby, an American épée fencer currently ranked 136th in the world, during her stay between the 2025 international competitions in Budapest and Marrakech.

  • Portrait de Franck, sabreur

    Portrait de Franck, sabreur

    Peux-tu décrire ton style d’escrime ?
    Mon style est physique, agressif et explosif. C’est un échappatoire à la vie professionnelle, donc j’ai vraiment besoin de cette explosivité, le fait d’aller vers l’autre, cette rencontre, ce duel, ce combat à deux. Ayant fait du judo dans le passé, je retrouve un petit peu les mêmes sensations lors de l’échange à deux.

    Quels sont actuellement tes objectifs sportifs ?
    J’ai actuellement deux objectifs. Le premier à court terme, c’est de continuer à progresser dans mon arme. Et le deuxième à plus ou moins long terme, c’est de faire de la compétition. Dans quelques années, quand j’aurai professionnellement la possibilité de prendre un petit peu de distance, je pourrai consacrer davantage de mon temps à la compétition, et faire des déplacements le week-end, ce que je ne peux absolument pas faire aujourd’hui.

    Qu’est-ce que la salle d’armes t’a appris sur toi-même ?
    C’est une question compliquée et ce n’est pas simple de trouver des réponses. Elle m’a peut-être appris que je pouvais m’amuser avec des adversaires de 7 à 77 ans, voire même peut-être au-delà de 77 ans, ce que je n’aurais jamais imaginé dans le passé.

    Qu’est-ce que la salle d’armes t’a apporté dans les différents domaines de ta vie ?
    Elle m’a apporté un réseau parce qu’on y rencontre des gens extrêmement intéressants qui viennent d’horizons différents. C’est l’occasion de côtoyer des jeunes qui ont une vingtaine d’années, l’âge de mes enfants. C’est très sympathique car généralement la société ne permet pas de nouer contact avec des gens de générations différentes. Ensuite, cela permet aussi de rencontrer des gens beaucoup plus âgés qui sont en retraite, qui ont une autre forme de disponibilité et qui ont très souvent une très grande culture. Comme je suis aussi passionné d’histoire, ça me permet d’échanger sur des sujets historiques. Et comme je garde un très bon souvenir de mon passage à l’armée, c’est aussi agréable de fréquenter quelques militaires qui sont intégrés à la salle.

    Peux-tu partager un moment dont tu te souviens, où tu t’es dépassé ou bien où tu as été heureux d’être ici ?
    Je continue à beaucoup apprécier les repas qui sont organisés, car ils permettent de nous fréquenter, de prendre davantage le temps de discuter avec les autres escrimeurs dans un autre contexte. J’apprécie aussi particulièrement les pots que nous organisons de temps en temps après une séance d’escrime, et notamment dans le bar au-dessus de la salle d’armes, qui propose souvent des soirées musicales. Et plus sportivement, j’ai le souvenir d’un bel échange que j’avais eu avec un autre sabreur, Théo. Nous avons eu au moins 5 ou 6 échanges avant de pouvoir marquer. C’est un très beau souvenir parce qu’en général au sabre, c’est plutôt rapide.

    Si tu devais convaincre quelqu’un de rejoindre la salle d’armes du cercle militaire, que lui dirais-tu ?
    C’est très simple : c’est accessible à tous niveaux. Qu’on ait fait du sport ou pas, l’escrime qui y est proposée est accessible pour tous les âges et la salle d’armes en plus, est accessible tous les jours et pendant les vacances.

  • Le dîner annuel du Cercle militaire

    Le dîner annuel du Cercle militaire

    Dans les salons du Cercle national des armées, nos escrimeurs et escrimeuses du Cercle militaire laissent leurs armes et se retrouvent autour d’un dîner convivial

    Tous les ans, les membres répondent à l’appel de leurs maîtres et se réunissent dans les prestigieux salons du Cercle national des Armées.

    C’est l’occasion de laisser ses armes et la tenue blanche de côté pour se (re)découvrir autrement et se réunir autour d’un bon repas. Au Cercle, la tenue correcte est exigée mais l’ambiance est détendue mais absolument pas guindée.

    Plus qu’un dîner, c’est un moment de communion entre les générations, les anciens et les nouveaux inscrits, la société civile et l’univers militaire.

    On parlera escrime, bien sûr, mais pas que ! Après les discours et les ovations aux maîtres, les plaisanteries vont bon train. Les amitiés naissent ou se consolident. Un petit moment « hors escrime » pour mieux y revenir ensuite…

  • Troisièmes du Championnat de Paris 2025 par équipe

    Troisièmes du Championnat de Paris 2025 par équipe

    En mars, le Cercle Militaire participait au Championnat de Paris par équipe, à l’épée sénior homme. Une compétition où s’affrontent les meilleures équipes de la ville de Paris.

    Notre équipe termine sur la dernière marche du podium, derrière le GRP et Paris Epée.

    Bravo les garçons!

  • Bravo Général !

    Bravo Général !

    Une nouvelle médaille pour le Cercle Militaire!

    Fin mars avaient lieu les Championnats d’Ile-de-France épée vétérans — une compétition réunissant les meilleurs escrimeurs de la région et rapportant des points au classement national.

    Dans la catégorie vétéran 4 (V4), le Président de notre salle, Bernard Aussedat, s’est hissé jusque sur le podium avec une belle troisième place !

  • L’escrime au cinéma récemment

    L’escrime au cinéma récemment

    « Toutes pour Une« , de Houda Benyamina (2025)

    Avec Sabrina Ouazani, Oulaya Amamra et Daphné Patakia…

    Révélée par la magnifique Divines, la réalisatrice a eu le culot de transformer les garçons… en filles pour signer ce portrait de quatre jeunes femmes qui résistent au monde des hommes. Las, la bonne idée du scénario original donne lieu à une suite de clichés et à des séquences qui manquent de finesse. Sur le plan des combats, les réglages ne font pas dans la dentelle sans pour autant miser sur la parodie. On est loin d’un Thelma & Louise pour évoquer l’émancipation des héroïnes.

    « Une affaire d’honneur« , de Vincent Perez (2024)

    Avec Doria Tillier, Vincent Perez et Roschdy Zem…

    Dans le Paris de 1887, le film fait se télescoper deux mondes : celui du duel d’honneur dans lequel journalistes et politiques s’affrontent, et celui de Marie-Rose Astié, une féministe en avance sur son époque qui croise un maître d’armes décidant d’en faire une fine lame. Ils vont s’allier pour défendre leur honneur respectif.

    Si la mise en scène est assez classique, l’histoire – influencée par Duellistes, de Ridley Scott – ménage quatre duels de très belle facture dont l’un se déroule au pistolet. Celui où le général Louis Berchère tue avec un sadisme certain le neveu du maître d’armes Clément Lacaze est une petite merveille du genre. Le casting est très solide et Roschy Zem en tête campe avec autorité ce maître d’armes revenu de toutes les guerres.

    « Les Trois Mousquetaires : Milady » de Martin Bourboulon (2024)

    Avec François Civil, Vincent Cassel, Eva Green

    Suite et fin de la cavalcade des Mousquetaires, centrée sur la haine que porte Milady à d’Artagnan. François Civil continue de bien incarner le tempétueux mousquetaire, mais Eva Green a un peu de mal, elle,  à exprimer la complexité de Milady, aussi sensuelle que cruelle. Quant à savoir comment elle a survécu à la chute de la falaise du premier volet, c’est un mystère !Pour autant, le duel final dans un brasier est plutôt réussi et spectaculaire.

    « Les Trois Mousquetaires : D’Artagnan », de Martin Bourboulon (2023)

    Avec François Civil, Vincent Cassel, Eva Green

    Énième adaptation cinématographique du classique d’Alexandre Dumas (plus de trente fois), ce film d’action se distingue par la volonté d’une relecture moderne avec une espèce de western dans lequel les Mousquetaires n’ont pas des tenues clinquantes et chevauchent dans la poussière. Pour l’occasion, il prend quelques libertés avec l’histoire comme dans la séquence de la résurrection.

    Côté duels, le film manque un peu de séquences de bravoure et le plus original est celui où Athos (Vincent Cassel), emprisonné dans un chariot, suit les combats de ceux qui viennent le libérer … uniquement par le son des assauts.




  • La tradition de la galette rassemble les mousquetaires du Cercle militaire

    La tradition de la galette rassemble les mousquetaires du Cercle militaire

    Chaque mois de janvier, la Salle d’Escrime du Cercle Militaire de l’Armée (CNA) range les fleurets et sabres quelques instants pour une parenthèse gourmande et festive. La galette des rois y est bien plus qu’un dessert : c’est un moment de camaraderie, de rires… et parfois de compétition pour la couronne !


    Il y a des traditions qui évoluent et d’autres qui semblent parfois immuables. Au Cercle militaire, la dégustation de la galette se range clairement dans la deuxième catégorie. Dans le temple feutré de la salle d’armes du CNA, l’acier cesse de chanter le temps d’un soir. Le traditionnel rendez-vous de la galette des rois réunit chaque année, en janvier, tireurs passionnés, maîtres d’armes et amis du club autour de ce rituel immuable : partager une part de frangipane et lever une coupe de champagne ou de jus de pomme, tous réunis dans une ambiance à la fois détendue et espiègle.

    C’est au cœur même de la salle, entre les pistes d’escrime, que se déroule ce moment convivial, dans un décor insolite mêlant vestes blanches et flûtes dorées. Les conversations fusent, les éclats de rire aussi — surtout quand on découvre que certains n’attendent même pas la fève pour coiffer une couronne dorée ! Une manière malicieuse, sans doute, de rappeler qu’ici, on aime gagner… même en gourmandise.

    Mais pas question de rester trop longtemps au buffet : chez les escrimeurs du CNA, l’appel de la piste est toujours le plus fort. Une fois la galette dégustée, certains remettent le masque et reprennent le fleuret, dans une ambiance plus légère et l’estomac parfois plus lourd. Mais rien de tel que quelques assauts pour digérer l’amande…

    La galette du CNA, c’est l’art de mêler tradition et passion, sabre et champagne, élégance et humour. C’est aussi notre manière de bien commencer l’année.

  • Le Challenge Valès : l’esprit d’escrime au cœur du Cercle Militaire

    Le Challenge Valès : l’esprit d’escrime au cœur du Cercle Militaire


    Chaque année, le tournoi Valès rassemble les tireurs du Cercle Militaire des Armées dans une ambiance aussi conviviale qu’exigeante. Une belle tradition sportive et amicale au cœur du 8ᵉ arrondissement de Paris.


    Le Valès, c’est le rendez-vous incontournable des escrimeurs du Cercle Militaire – Cercle National des Armées. Ce tournoi interne emblématique se décline dans les trois armes : fleuret, épée et sabre, pour les hommes comme pour les femmes. L’objectif ? Confronter les tireurs du club dans un esprit de compétition amical, mais avec le sérieux et la passion que réclame l’art de l’escrime.

    Au fleuret et au sabre, la compétition s’organise sur une soirée bien rythmée : un premier tour de poules permet d’établir le tableau d’élimination directe. Puis les choses sérieuses commencent : 24 tireurs s’élancent, suivis des phases à 16, puis à 8, à 4… jusqu’à la grande finale.

    Le club d’escrime du Cercle militaire compte plus d’épeistes, ce qui rend le Valès « épée » un peu particulier. Les poules de classement s’étalent sur tout un mois. Chacun peut donc se qualifier à son rythme. La tableau final de 24 tireurs fera toujours quelques déçus (de ne pas y être) et la compétition s’achève avec la finale.

    L’atmosphère monte d’un cran pour les derniers assauts : les demi-finales, la petite finale et la finale sont arbitrées par les maîtres d’armes, sous les yeux attentifs des tireurs et des habitués du Cercle. Le sérieux du sport y côtoie la bonne humeur d’un club où l’on se connaît bien.

    À la fin, les quatre finalistes posent pour une photo souvenir, et la soirée peut se conclure – selon les envies – par une bonne douche… ou un débriefing plus ou moins sportif autour d’un verre, au bar du club à l’étage !

    Et bien sûr, il y a des récompenses à la clé : les grands gagnants repartent avec des goodies premium du club (surprise garantie !), remis lors du pot de fin d’année en juin, qui réunit toute la famille escrimeuse du Cercle Militaire dans une ambiance chaleureuse et festive.