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  • Remise des trophées au Cercle militaire : une saison d’escrime fêtée avec panache

    Remise des trophées au Cercle militaire : une saison d’escrime fêtée avec panache


    Comme chaque fin juin, la salle d’armes du Cercle militaire a vibré au rythme des remises de trophées de fin d’année. Médailles, goodies, humour et émotions ont ponctué une soirée qui récompense l’engagement, la régularité et l’esprit sportif de tous les escrimeurs.


    C’est devenu un rituel cher aux cœurs des tireurs et tireuses du Cercle militaire : la cérémonie de remise des trophées de fin d’année, orchestrée par le président Général Bernard Aussedat et le maître d’armes Bernard Delmas, réunit chaque année toute la communauté escrimeuse dans une ambiance festive et détendue.

    Sous le regard complice des maîtres et des anciens, les récompenses viennent saluer une saison de travail, de régularité… et de bonne humeur. Car ici, on ne sacre pas seulement les plus performants, mais aussi les plus fidèles, les plus assidus… bref, ceux qui font vivre la salle au quotidien.


    « Les poules du mois » : vitesse, tactique… et ponctualité !

    Au cœur du palmarès : les fameuses “poules du mois”, qui font la singularité du Cercle militaire. Chaque mois, tous les tireurs volontaires s’affrontent, par arme, dans un format rapide et énergique.

    • Fleuret : matches en 5 touches
    • Épée : matches en 2 touches (oui, ça va vite !)
    • Sabre : matches en 5 touches avec de ll’électricité dans l’air… et sur les pistes

    Un système redoutable d’efficacité, où chaque participation compte. Un mois d’absence, et c’est zéro point ! Ce format récompense la présence autant que la performance — une belle manière d’encourager la régularité et l’engagement.


    Des trophées, des médailles… et des surprises

    Les lauréats des poules du mois se sont vu remettre des médailles bien méritées, mais aussi les désormais célèbres goodies du club :

    • Serviettes de sport brodées
    • Chaussettes d’escrime
    • Cravates aux couleurs du Cercle militaire
    • Et pour les dames, de très élégants carrés de soie

    Le tout, dans une ambiance bon enfant où les applaudissements fusent, et où les plaisanteries rivalisent avec les saluts au fer.


    Une salle d’armes… mais aussi un cercle amical

    La soirée s’est terminée, comme il se doit, autour d’un verre, de quelques toasts, et de beaucoup de rires. Ces moments d’échange rappellent que la salle du Cercle militaire n’est pas qu’un lieu d’entraînement : c’est un véritable lieu de vie, où les générations se croisent, où les valeurs d’entraide, de respect et de camaraderie sont aussi importantes que les victoires.

    Félicitations à tous les tireurs, et rendez-vous à la rentrée pour une nouvelle saison… En attendant, la salle d’armes reste ouverte tout l’été pour s’entraîner.

  • Bernard Delmas : le Cercle militaire rend hommage à son maître d’armes après 30 ans de dévouement

    Bernard Delmas : le Cercle militaire rend hommage à son maître d’armes après 30 ans de dévouement

    Dans une salle d’armes baignée de chaleur humaine et de respect, le Cercle militaire a salué Bernard Delmas, le jeudi 19 juin 2025. Après 30 ans au service des escrimeurs et escrimeuses, le maître d’armes tire sa révérence. Retour sur une soirée inoubliable marquée par l’émotion, les hommages officiels et la reconnaissance d’une communauté soudée.

    Arrivé il y a trente ans au Cercle militaire, Bernard Delmas était alors un jeune maître, tout juste diplômé. Il n’a depuis cessé de se dévouer corps et âme à la salle d’armes. À travers des leçons individuelles dispensées sans compter ses heures, au fleuret, à l’épée comme au sabre, il a accompagné des générations d’escrimeurs, débutants comme confirmés.

    Des hommages officiels et une émotion partagée

    La cérémonie d’hier soir a pris une dimension solennelle lorsque Madame Jeanne D’Hautserre, maire du 8e arrondissement, a salué le parcours exemplaire du maître Delmas et lui a remis la médaille du 8e arrondissement, sous les applaudissements nourris de l’assemblée.

    Gilbert Ginsburger, président d’honneur de la salle, a évoqué avec émotion trois décennies d’amitié et de collaboration, tandis que le président du club,le général Bernard Aussedat a rappelé que c’est grâce à Bernard Delmas qu’il avait retrouvé le goût des pistes, jusqu’à inscrire son nom au palmarès des championnats mondiaux vétérans.

    Des lames qui chantent le respect

    Quand est venu le tour du maître Bernard Delmas, il est resté fidèle à lui-même : simple, modeste, mais visiblement touché par cet hommage collectif. Il a rappelé son engagement, celui d’un militaire au service de la salle d’armes.

    Le moment le plus fort fut sans doute lorsque la centaine de membres présents – actuels et anciens, parfois venus de loin pour l’occasion – se sont rassemblés autour de lui pour un salut collectif. Un tintement d’armes a résonné, vibrant hommage au maître respecté et à l’homme éminemment apprécié.

    Un dernier toast pour un maître respecté de tous

    La soirée s’est poursuivie autour d’un buffet et de coupes de champagne. Si aucune lame ne s’est croisée lors de cette soirée, l’esprit de l’escrime – respect, honneur, camaraderie – était plus présent que jamais. Les rires et les marques d’affection ont témoigné de l’attachement profond des membres à celui qui, trente ans durant, a fait vivre et briller la salle du Cercle militaire.

    Honneur aux armes, respect au maître : merci, Maître Delmas.

  • Portraits d’escrimeurs

    Portraits d’escrimeurs

    Les portraits de la salle d’armes du cercle militaire sont une incarnation vivante de l’esprit de la salle, à travers quelques-uns de leurs membres et de leur vision de l’escrime.

    Parcourez la galerie de nos portraits par ici

  • Portrait de Franck, sabreur

    Portrait de Franck, sabreur

    Peux-tu décrire ton style d’escrime ?
    Mon style est physique, agressif et explosif. C’est un échappatoire à la vie professionnelle, donc j’ai vraiment besoin de cette explosivité, le fait d’aller vers l’autre, cette rencontre, ce duel, ce combat à deux. Ayant fait du judo dans le passé, je retrouve un petit peu les mêmes sensations lors de l’échange à deux.

    Quels sont actuellement tes objectifs sportifs ?
    J’ai actuellement deux objectifs. Le premier à court terme, c’est de continuer à progresser dans mon arme. Et le deuxième à plus ou moins long terme, c’est de faire de la compétition. Dans quelques années, quand j’aurai professionnellement la possibilité de prendre un petit peu de distance, je pourrai consacrer davantage de mon temps à la compétition, et faire des déplacements le week-end, ce que je ne peux absolument pas faire aujourd’hui.

    Qu’est-ce que la salle d’armes t’a appris sur toi-même ?
    C’est une question compliquée et ce n’est pas simple de trouver des réponses. Elle m’a peut-être appris que je pouvais m’amuser avec des adversaires de 7 à 77 ans, voire même peut-être au-delà de 77 ans, ce que je n’aurais jamais imaginé dans le passé.

    Qu’est-ce que la salle d’armes t’a apporté dans les différents domaines de ta vie ?
    Elle m’a apporté un réseau parce qu’on y rencontre des gens extrêmement intéressants qui viennent d’horizons différents. C’est l’occasion de côtoyer des jeunes qui ont une vingtaine d’années, l’âge de mes enfants. C’est très sympathique car généralement la société ne permet pas de nouer contact avec des gens de générations différentes. Ensuite, cela permet aussi de rencontrer des gens beaucoup plus âgés qui sont en retraite, qui ont une autre forme de disponibilité et qui ont très souvent une très grande culture. Comme je suis aussi passionné d’histoire, ça me permet d’échanger sur des sujets historiques. Et comme je garde un très bon souvenir de mon passage à l’armée, c’est aussi agréable de fréquenter quelques militaires qui sont intégrés à la salle.

    Peux-tu partager un moment dont tu te souviens, où tu t’es dépassé ou bien où tu as été heureux d’être ici ?
    Je continue à beaucoup apprécier les repas qui sont organisés, car ils permettent de nous fréquenter, de prendre davantage le temps de discuter avec les autres escrimeurs dans un autre contexte. J’apprécie aussi particulièrement les pots que nous organisons de temps en temps après une séance d’escrime, et notamment dans le bar au-dessus de la salle d’armes, qui propose souvent des soirées musicales. Et plus sportivement, j’ai le souvenir d’un bel échange que j’avais eu avec un autre sabreur, Théo. Nous avons eu au moins 5 ou 6 échanges avant de pouvoir marquer. C’est un très beau souvenir parce qu’en général au sabre, c’est plutôt rapide.

    Si tu devais convaincre quelqu’un de rejoindre la salle d’armes du cercle militaire, que lui dirais-tu ?
    C’est très simple : c’est accessible à tous niveaux. Qu’on ait fait du sport ou pas, l’escrime qui y est proposée est accessible pour tous les âges et la salle d’armes en plus, est accessible tous les jours et pendant les vacances.

  • Portrait de Marina, fleurettiste

    Portrait de Marina, fleurettiste

    Peux-tu décrire ton style d’escrime ?

    Je qualifierais mon style d’escrime comme un état d’esprit assez compétitif, qui s’exprime dans le jeu et dans le partage avec les autres membres de la salle.  

    Quels sont actuellement tes objectifs sportifs ?

    J’aime l’idée de mesurer ma progression au fur et à mesure des semaines. Je tente d’aller toujours plus loin dans les compétitions nationales ou régionales, même si c’est difficile parfois de constater cette progression…


    Qu’est-ce que la salle d’armes t’a appris sur toi-même ?

    Je pense principalement qu’elle m’a permis de développer une grande capacité d’adaptation et de gérer ma frustration face à des situations à enjeu. J’ai pu développer une meilleure maîtrise de mes émotions.

    Qu’est-ce que la salle d’armes t’a apporté dans les différents domaines de ta vie ?

    Que la rivalité sur la piste n’est pas incompatible avec une amitié réelle. J’ai également observé que dans le milieu professionnel, cela m’a permis d’acquérir davantage de patience, de persévérance et un certain goût de la performance.


    Peux-tu partager un moment dont tu te souviens, où tu t’es dépassée ou bien où tu as été heureuse d’être ici ?

    Ce sentiment de dépassement de soi arrive très régulièrement en venant à la salle. En fait, c’est très simple : je suis heureuse chaque fois que je viens y passer un moment ! 

    Si tu devais convaincre quelqu’un de rejoindre la salle d’armes du cercle militaire, que lui dirais-tu ?

    Je dirais que l’on peut y trouver vraiment ce qu’on vient y chercher. Il suffit de bien cerner qui l’on est et quels sont ses objectifs personnels : tout ce que propose la salle d’armes peut alors aisément s’adapter à chacun !

  • Réinscriptions adultes

    Réservées aux membres du Cercle militaire de 16 ans et plus, inscrits en 2024-2025

    Pour la saison 2025-2026, nous vous offrons la possibilité de vous réinscrire au Cercle militaire en ligne via un formulaire de réinscription Hello Asso que nous allons vous envoyer par mail.

    N.B. : Ce formulaire étant réservé aux réinscriptions, il ne sera pas disponible en ligne sur notre site. Si vous êtes nouveau et que vous souhaitez vous inscrire, merci de contacter en premier lieu les maîtres soit par mail (co*****@********cm.paris) soit par téléphone (06 79 32 14 07) pour convenir d’un rendez-vous à la salle d’armes.

    Comme tous les ans, les réinscriptions concernent les membres civils, militaires d’active et personnels de la Défense.

    Votre réinscription vous donne un accès illimité à la salle, aux leçons, à un casier privatif, une penderie et aux appareils de musculation en libre service pendant les horaires d’ouverture de la salle.

    Les cours de gymnastique des mardis et vendredis (17h15-18h) vous sont également accessibles.

    Après votre entraînement, vous pourrez profiter des services de bar et restauration du Cercle National des Armées.

    N.B. : Votre adhésion à la salle d’armes vous permet de convier deux invités au Cercle Militaire.

  • Tarifs enfants

    Les tarifs 2025-2026 du Cercle militaire escrime

    Les tarifs incluent l’adhésion, les licences FFE et FCD, les assurances associés et les leçons.

    Enfants de parents civils: 580 € (pour la catégorie M7 Les mirmillons : 300 €)

    Enfants dont l’un des parents est militaire d’active: 430 €

    Enfants dont l’un des parents est civil sous contrat avec la Défense: 530 €

    N.B. : Nous vous proposons un paiement en 1, 3 ou 12 mensualités via Hello Asso

  • La Salle d’Armes du Cercle National des Armées : plus d’un siècle d’héritage

    La Salle d’Armes du Cercle National des Armées : plus d’un siècle d’héritage

    La salle d’armes du Cercle militaire, fondée en 1892, est l’une des plus anciennes salles d’armes de Paris. De ses origines militaires à son statut de club d’escrime ouvert à toutes et tous. L’histoire de cette institution emblématique qui a marqué l’escrime française et parisienne se raconte ici.

    L’art des armes, et particulièrement l’escrime, a toujours tenu une place de choix à Paris. Dès la fin du XIXe siècle, la capitale comptait plus d’une vingtaine de salles d’armes, dont certaines jouissaient d’une véritable importance, avec des maîtres réputés tels que Mérignac ou Pons. C’est dans ce contexte effervescent qu’est née, en 1892, notre salle d’armes.

    Origines et Évolution

    Initialement, la salle d’armes du Cercle militaire était l’héritière de la salle d’armes du Cercle de garnison de Paris créée en 1880. Sa première installation principale se trouvait au 49, avenue de l’Opéra, complétée par une salle annexe située à la caserne du 37, rue de Bellechasse. Cette dernière était purement militaire. L’enseignement de l’escrime était devenu obligatoire dans tous les corps de troupe après 1870. En 1873, une École militaire de gymnastique et d’escrime avait même été créée à Joinville pour former les maîtres d’armes. Des maîtres comme le Maître Auriol, installé rue de Laborde près de Saint-Augustin, ou le Maître Dodivers, qui dirigera la salle pendant 35 ans à partir de 1920, ont grandement contribué à la formation et à la renommée de l’escrime militaire.

    Défis et Croissance

    La salle de l’Opéra, dirigée par le maître Ringuel, accueillait des officiers, avec une cotisation annuelle de 60 Francs en 1891, passant à 100 Francs en 1908. Si des améliorations ont été apportées, notamment l’installation d’un téléphone en 1891, les premières années furent aussi marquées par des défis. Des polémiques sur les dépenses, le prix et la qualité des fournitures ont eu lieu, et des soucis comme le manque d’eau chaude pour les douches étaient fréquents. Malgré ces aléas, le nombre d’escrimeurs augmentait, passant de 40 en 1897 à 72 en 1901. Le Cercle militaire organisait des rencontres fréquentes, dont un assaut annuel en 1894 avec 1000 cartons d’invitation et 200 invitations supplémentaires pour les dames.

    L’installation place Saint-Augustin

    Un tournant majeur survient en 1927. Le Cercle National des Armées absorbe le Cercle de garnison, entraînant la deuxième installation de la salle d’armes au 8, place Saint-Augustin. Ces locaux, situés au premier sous-sol, avaient été prévus par une loi du 16 avril 1924. Après les affres de la guerre, notamment l’occupation allemande qui a forcé la salle à déménager temporairement rue Blanche, les activités ont repris leur cours habituel. La salle a vu défiler de nombreuses personnalités, dont des présidents marquants comme les généraux Gourbeaud et Costes, ou des maîtres de renom comme Samson Dodivers. Des événements sportifs notables, comme le challenge de Bâle remporté en 1937 par le capitaine Coutrot, le lieutenant Dulieux et le lieutenant Ferri, ont jalonné cette période.

    L’arrivée des femmes dans l’escrime

    À partir des années 1960, la salle d’armes, toujours en prise avec les évolutions de la société, a commencé à intégrer des femmes escrimeuses dans ses rangs, marquant une évolution significative dans l’histoire de l’institution. Cette inclusion a non seulement enrichi la diversité des membres, mais a également apporté une nouvelle dynamique et des succès sportifs notables. 

    Programmes et initiatives actuels

    Aujourd’hui, la salle d’armes du Cercle National des Armées est une association régie par la loi de 1901. Elle est ouverte à toutes et à tous comme club d’escrime et de culture physique. Pour l’exercice 2023-2024, elle comptait 270 membres, et accueille de nombreux jeunes, des poussins aux cadets, perpétuant ainsi une tradition séculaire de l’escrime à Paris. En 2025, plus de 300 inscrits (adultes et enfants) croisent le fer toute la semaine.

    La salle propose une variété de programmes pour attirer et former de nouveaux membres, incluant des cours pour les jeunes, des compétitions régulières, et des événements sociaux qui renforcent l’esprit de communauté. Les initiatives pour attirer de nouveaux membres incluent des stages d’initiation, des démonstrations publiques (notamment l’été et/ou pendant les périodes olympiques), et des collaborations avec des écoles locales pour promouvoir l’escrime comme un sport accessible et enrichissant.

    La salle d’armes du Cercle National des Armées continue de perpétuer un héritage riche et varié, tout en s’adaptant aux évolutions modernes pour rester un pilier de l’escrime à Paris.

  • Le dîner annuel du Cercle militaire

    Le dîner annuel du Cercle militaire

    Dans les salons du Cercle national des armées, nos escrimeurs et escrimeuses du Cercle militaire laissent leurs armes et se retrouvent autour d’un dîner convivial

    Tous les ans, les membres répondent à l’appel de leurs maîtres et se réunissent dans les prestigieux salons du Cercle national des Armées.

    C’est l’occasion de laisser ses armes et la tenue blanche de côté pour se (re)découvrir autrement et se réunir autour d’un bon repas. Au Cercle, la tenue correcte est exigée mais l’ambiance est détendue mais absolument pas guindée.

    Plus qu’un dîner, c’est un moment de communion entre les générations, les anciens et les nouveaux inscrits, la société civile et l’univers militaire.

    On parlera escrime, bien sûr, mais pas que ! Après les discours et les ovations aux maîtres, les plaisanteries vont bon train. Les amitiés naissent ou se consolident. Un petit moment « hors escrime » pour mieux y revenir ensuite…