Dans les salons du Cercle national des armées, nos escrimeurs et escrimeuses du Cercle militaire laissent leurs armes et se retrouvent autour d’un dîner convivial
Tous les ans, les membres répondent à l’appel de leurs maîtres et se réunissent dans les prestigieux salons du Cercle national des Armées.
C’est l’occasion de laisser ses armes et la tenue blanche de côté pour se (re)découvrir autrement et se réunir autour d’un bon repas. Au Cercle, la tenue correcte est exigée mais l’ambiance est détendue mais absolument pas guindée.
Plus qu’un dîner, c’est un moment de communion entre les générations, les anciens et les nouveaux inscrits, la société civile et l’univers militaire.
On parlera escrime, bien sûr, mais pas que ! Après les discours et les ovations aux maîtres, les plaisanteries vont bon train. Les amitiés naissent ou se consolident. Un petit moment « hors escrime » pour mieux y revenir ensuite…
M9 (Les Mousquetaires): enfants nés en 2017 et 2018
M11 (Les Hoplites) : enfants nés en 2015 et 2016
M13 (Les Kerns): jeunes nés en 2013 et 2014
M15 (Les Cadets) : jeunes nés en 2011 et 2012
Note : le « M » correspond à « Moins de ». La salle d’armes du Cercle militaire propose à ses jeunes escrimeurs ses propres catégories pour les plus jeunes escrimeurs. Il ne s’agit pas des dénominations officielles de la FFE mais cela rend l’ambiance du club plus sympathique !
Chaque année, le tournoi Valès rassemble les tireurs du Cercle Militaire des Armées dans une ambiance aussi conviviale qu’exigeante. Une belle tradition sportive et amicale au cœur du 8ᵉ arrondissement de Paris.
Le Valès, c’est le rendez-vous incontournable des escrimeurs du Cercle Militaire – Cercle National des Armées. Ce tournoi interne emblématique se décline dans les trois armes : fleuret, épée et sabre, pour les hommes comme pour les femmes. L’objectif ? Confronter les tireurs du club dans un esprit de compétition amical, mais avec le sérieux et la passion que réclame l’art de l’escrime.
Au fleuret et au sabre, la compétition s’organise sur une soirée bien rythmée : un premier tour de poules permet d’établir le tableau d’élimination directe. Puis les choses sérieuses commencent : 24 tireurs s’élancent, suivis des phases à 16, puis à 8, à 4… jusqu’à la grande finale.
Le club d’escrime du Cercle militaire compte plus d’épeistes, ce qui rend le Valès « épée » un peu particulier. Les poules de classement s’étalent sur tout un mois. Chacun peut donc se qualifier à son rythme. La tableau final de 24 tireurs fera toujours quelques déçus (de ne pas y être) et la compétition s’achève avec la finale.
L’atmosphère monte d’un cran pour les derniersassauts : les demi-finales, la petite finale et la finale sont arbitrées par les maîtres d’armes, sous les yeux attentifs des tireurs et des habitués du Cercle. Le sérieux du sport y côtoie la bonne humeur d’un club où l’on se connaît bien.
À la fin, les quatre finalistes posent pour une photo souvenir, et la soirée peut se conclure – selon les envies – par une bonne douche… ou un débriefing plus ou moins sportif autour d’un verre, au bar du club à l’étage !
Et bien sûr, il y a des récompenses à la clé : les grands gagnants repartent avec des goodies premium du club (surprise garantie !), remis lors du pot de fin d’année en juin, qui réunit toute la famille escrimeuse du Cercle Militaire dans une ambiance chaleureuse et festive.
Si aujourd’hui tout le monde peut venir pratiquer l’escrime au Cercle militaire, il n’en a pas toujours été ainsi. A l’origine la salle d’armes était réservée aux gens d’armes. Aujourd’hui on y croise des hommes et des femmes pratiquants une grande variété de métiers.
A ses origines, en 1892, la salle d’armes n’accueillait que les officiers de l’armée française en poste ou de passage à Paris. L’escrime, comme l’équitation, occupait une place prépondérante dans la formation des officiers. L’encadrement était assuré par des moniteurs de sport généralistes qui se spécialisaient en devenant maîtres d’armes.
La salle s’est ouverte au fil du temps aux sous-officiers puis à la société civile. A la disparition de la formation à la maîtrise d’armes militaire, la salle d’armes du Cercle a perpétué la méthodologie et les valeurs traditionnelles avec un enseignement aux 3 armes.
Officiers, sous-officiers, hommes, femmes, jeunes de tous âges et milieux se croisent et s’affrontent sans distinction. « On ne refuse jamais un assaut ».
Affiliée à la Fédération française d’escrime et à la fédération des clubs de la défense, la salle d’armes du Cercle militaire est un bel exemple du lien armée-nation.
À l’occasion de ses 100 ans, Gilbert Ginsburger, figure emblématique de l’escrime au Cercle militaire de Paris, a été célébré comme il se doit. Président de la salle d’armes pendant plus de 30 ans, il devient président d’honneur en 2025. Retour sur un moment fort en émotion et en convivialité, organisé par le général Bernard Aussedat et les maîtres d’armes.
Décembre 2024 restera une date gravée dans les mémoires de la salle d’armes du Cercle militaire. Ce mois-là, les escrimeurs et escrimeuses se sont réunis pour célébrer un événement exceptionnel : les 100 ans de leur président bien-aimé, Gilbert Ginsburger, désormais nommé président d’honneur après plus de trente ans à la tête de notre salle.
Une figure inspirante pour les escrimeurs du Cercle militaire
Magistrat de haut vol, escrimeur passionné, homme d’une rare élégance morale et d’un humour à toute épreuve, Gilbert Ginsburger est une figure incontournable de notre Cercle. Depuis 1991, il a incarné l’esprit de notre salle : exigence, passion, respect et camaraderie. Toujours à l’écoute, toujours juste, il a su faire vivre une institution où chacun se sent accueilli, reconnu et encouragé.
En devenant président d’honneur, il ne quitte pas la salle – loin de là. Il continue de venir régulièrement, partageant conseils avisés et anecdotes avec cette bienveillance qu’on lui connaît.
Une fête à son image : conviviale et chaleureuse
À l’initiative du président actuel, le Général Bernard Aussedat, et des maîtres d’armes, la salle s’est parée de ses plus beaux atours pour une soirée à la hauteur de l’homme célébré. Entre éclats de rires, souvenirs partagés, et instants d’émotion, les discours ont salué l’engagement sans faille du « Président », sa rigueur teintée d’humanité, et son amour du sport et des gens.
Les tireurs de tous âges, anciens et nouveaux, les membres du Cercle et les invités ont levé leur verre à la santé d’un centenaire qui, fidèle à lui-même, a remercié chacun avec humilité et humour.
Une salle d’armes vivante, un esprit intact
Cette célébration a montré, une fois de plus, que notre salle est bien plus qu’un lieu d’entraînement : c’est une communauté d’escrimeurs et d’escrimeuses, unie par une passion commune et une profonde estime pour ceux qui font vivre cet esprit. Et nul ne l’a mieux incarné jusqu’à présent que Gilbert Ginsburger.
Merci, Monsieur le Président, et bravo pour ce centenaire lumineux !